Bien que vous confiiez la pose de votre nouvel escalier à une entreprise, ça pourrait être pratique d’en connaître les mesures. Un grand nombre de paramètres interviennent par ailleurs dans le calcul. Ainsi, prendre les mesures d’un futur escalier ne concerne pas uniquement les marches, le giron ou encore l’emmarchement. Les dimensions de toute la structure comptent pour une installation précise, sécuritaire et confortable. Elles influent également sur le montant du devis.
Quels éléments prendre en compte pour la prise de mesure d’un futur escalier ?
Pour prendre les mesures d’un futur escalier, l’environnement qui va l’accueillir entre en ligne de compte. Vous n’avez pas forcément besoin d’un professionnel pour certains éléments.
- La hauteur de la structure :
Elle représente la distance entre le premier étage et celui d’en haut, les deux niveaux reliés par l’escalier. - La trémie :
Pour installer un nouvel escalier, il faut disposer de la longueur et de la largeur de la trémie, l’espace par lequel l’escalier accède à la pièce du niveau supérieur. L’emplacement de la trémie dépend de la forme de l’escalier. C’est à partir de ce détail que vous définissez le type d’escalier adapté. Elle peut être rectangulaire, carrée ou ronde pour les escaliers en colimaçon.
Dans la mesure où il y a un autre escalier au-dessous, la hauteur entre les deux trémies est à prendre en compte. - L’échappée :
La hauteur entre l’escalier et le plancher de l’étage supérieur, est de 200 cm minimum. - La zone d’encombrement :
C’est l’étendue du plancher occupé par tout l’escalier depuis le mur derrière la structure.
Les dimensions changent avec la forme de l’escalier et l’aménagement de la maison. Rien que l’emplacement de la porte d’entrée peut modifier toutes les mesures. Pour prendre les mesures d’un futur escalier droit, le reculement est à calculer, car il permet de déterminer l’espace nécessaire au rez-de-chaussée. Quant il s’agit d’un escalier tournant, les mesures de la trémie sont variées selon qu’il s’agit d’un escalier tournant bas, milieu ou haut.
Chaque élément environnant un escalier ne doit être gêné. Il faut donc mesurer les dimensions des portes et fenêtres à proximité. L’idée est d’imaginer l’escalier installé. Pour y arriver, il vous faut encore les mesures de l’encombrement de l’escalier, c’est-à-dire l’espace au sol nécessaire.
Comment prendre les mesures de tous les éléments d’un futur escalier ?
Pour prendre les mesures d’un futur escalier, il faut passer par tous ses éléments constitutifs, à commencer par les marches.
- Hauteur et nombre de marches :
En principe, on prévoit toujours un nombre de marches quand vient le moment d’étudier la mise en œuvre de ce projet. Mais pour ne pas fausser les mesures, ce chiffre doit être un nombre entier. Pour avoir la hauteur de marche, faites ce calcul :
Hauteur de marche = Hauteur de l’escalier / nombre de marches
Si vous avez déjà la hauteur de l’escalier et la hauteur de marche. Vous pouvez déterminer le nombre de marches exact idéal.
Nombre de marches = Hauteur de l’escalier / hauteur de marche indicative - Longueur de giron :
Pour que le giron corresponde à toutes les tailles de pied, il doit faire 21 à 27 cm. Pour faire le calcul, vous avez besoin de la valeur du reculement, disponible en mesurant la distance au sol entre les deux extrémités de l’escalier dans sa longueur.
Giron = Reculement / nombre de marches - Encombrement :
prendre les mesures d’un futur escalier amène au calcul de l’encombrement. Pour faire le calcul, vous avez besoin des mesures de la trémie, du reculement et de la hauteur de l’escalier.
Quelles précautions pour prendre les mesures d’un futur escalier ?
Tout au long de l’étude du projet d’installation d’un escalier, il faut impérativement réfléchir au confort et à la sécurité. La formule Blondel est utilisée pour que l’escalier soit conforme aux dimensions référentielles. Elle met en relation le giron et la hauteur de marche pour qu’il y ait un équilibre entre ces éléments. Pendant le processus pour prendre les mesures d’un futur escalier, il faut arriver à une même conclusion :
(Hauteur de marche x 2) + giron = 60 à 64 cm
C’est une formule qui s’inscrit dans un système de vérification du confort. À ce stade, vous devez disposer de toutes les mesures. Impossible de respecter cette loi mathématique si le nombre de marches n’est pas un nombre entier. Au-delà de cette fourchette, les occupants risquent de trébucher ou de manquer une marche en montant et en descendant l’escalier.
D’autres précautions sont nécessaires pour renforcer la sécurité de l’escalier. Peu importe la forme de celui-ci, le palier est sollicité. Cela demande bien évidemment plus de place en hauteur et/ou en largeur, mais sa présence est indispensable pour éviter un effet de pente trop raide.
Les professionnels, artisans et menuisiers aident les particuliers à prendre les mesures d’un futur escalier. Le but étant de réduire, voire supprimer, tout risque de calcul erroné qui pèse beaucoup sur la facture.