Les normes de sécurité pour mon escalier
Le respect des règles sécuritaires et techniques régissant l’escalier est vital pour plusieurs raisons. Bien qu’il soit impossible de tous les connaître, des notions clés sont à retenir.
Pourquoi se conformer aux normes de sécurité pour son escalier ?
Écarter tout danger est primordial puisqu’emprunter un escalier présente souvent un risque. Il suffit de manquer une marche ou de trébucher pour chuter. De ce fait, bien que certaines conditions soient facultatives pour les escaliers d’intérieur, leur sûreté doit primer. Cependant, si la construction concerne un bâtiment destiné à la location ou à la vente, ces normes deviennent obligatoires. À part cela, ces normes indiquent aussi le type de matériau adapté selon le projet envisagé, notamment pour les escaliers en verre.
Si un professionnel exécute le projet, vous devez lui déclarer expressément votre décision de vous soustraire aux normes. Par conséquent, vous endossez la totale responsabilité des éventuels accidents. C’est un risque inutile à prendre et facilement évitable avec quelques ajustements.
Législation et normes entourant l’escalier
Que ce soit un escalier d’habitation ou une structure publique, la mise en place de garde-corps est vivement conseillée. Cela est explicité par les normes européennes NF P01-012 et 013. Un escalier d’intérieur privé doit posséder un palier dès que sa longueur dépasse 20 marches. Un arrêté de 2017 rend obligatoire l’aménagement des nez-de-marche pour qu’ils soient antidérapants et bien visibles.
Pour les personnes à mobilité réduite, des dispositions prévoient des rampes et des mains courantes dans les escaliers publics. Ils doivent avoir des contremarches au début et à la fin du parcours avec des angles distinctement colorés. En outre, le nombre maximum des marches est limité à 21. Concernant l’escalier de secours, il est obligatoire pour les bâtiments à forte affluence et suit également les normes ERP.