Organiser ses travaux
Lorsque les dimensions de votre escalier sont connues, il faut procéder à l’aménagement du terrain. Pour que vous puissiez faire un suivi, maîtrisez les notions fondamentales.
Préparer ses travaux d’escalier : connaître les mesures
La première étape est la mesure de la hauteur globale que pourra atteindre la construction. Le résultat est ensuite divisé afin d’établir le nombre exact de marches. Puis, il faut définir la longueur totale de l’escalier et la largeur optimale des marches. Afin d’assurer l’aisance de la circulation, celle-ci doit faire une vingtaine de centimètres.
Pour la phase de planification du projet, le professionnel utilise un logiciel spécifique. Il s’avère indispensable afin de réaliser les esquisses et faire les calculs rapidement.
Où aménager son escalier de jardin ?
L’installation de votre escalier extérieur dépend en grande partie de l’utilisation envisagée et de ses dimensions. Le terrain doit permettre la réalisation de fondations en profondeur. Le choix de la surface où vous souhaitez ériger l’escalier dicte sa forme. Il faut aussi étudier son exposition aux aléas climatiques et des éléments.
Ainsi, pour un périmètre étroit, les escaliers extérieurs en colimaçon ou avec des bifurcations sont adaptés. Leur configuration offre un gain d’espace considérable. Un escalier de jardin non abrité par des arbres doit aussi être plus résistant, par exemple.
Les bases terminologiques relatives à l’escalier
Avant d’installer votre escalier, il faut creuser le sol pour la mise en place de ses bases. Le tracé obtenu est l’assise. La mesure sans prendre en compte l’envergure des assises correspond à l’encombrement. Le limon est un empiècement placé en oblique en dessous de chaque marche pour les stabiliser. S’agissant du giron, il faut référence à la mesure brute d’une marche.
Les angles de l’escalier sont appelés nez de marche. Quant aux contremarches, il s’agit des plinthes verticales qui bouchent l’ouverture entre deux marches.